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Les propriétaires d’immeubles résidentiels seront-ils les grands gagnants ?

Le marché tournera au ralenti pour une période indéterminée

Presque tous les économistes présageaient une récession, et ce, depuis plusieurs mois, voire des années. Cependant, bien malin est celui qui aurait prédit que celle-ci proviendrait d’une pandémie. Il est évident que les récentes annonces entourant la crise du Covid-19 et les mesures à adopter vont ralentir la cadence dans tous les secteurs, et l’immobilier n’y échappera malheureusement pas.

C’était le paradis pour les investisseurs immobiliers (taux d’inoccupation et d’intérêt faibles, optimisme indéniable du côté de l’offre, tendances des individus favorables, etc.) depuis plusieurs années, et aucune perturbation ne se pointait à l’horizon, tel que l’indiquait notre plus récente étude de marché : https://rayharvey.ca/rapport-multiplex

La crise actuelle touche tous les secteurs de l’immobilier. Cela dit, certains sont plus affectés que d’autres. Pour l’instant, il semble que l’avantage soit du côté des investisseurs en immobilier locatif résidentiel.

 

Marché résidentiel

Les différentes mesures mises en places évoluent à vitesse grand V. L’incertitude économique causée par la pandémie du coronavirus va assurément ralentir le marché transactionnel de l’unifamiliale dans la région de Québec et Lévis. Plusieurs spécialistes s’entendent pour dire que le prix moyen va diminuer et que le marché de la revente va s’immobiliser pour atteindre un creux par rapport aux deux dernières décennies. Sur une note plus positive, ce ralentissement devrait s’étaler sur une année seulement. Dès l’année prochaine, on peut s’attendre à un regain qui sera causé par les faibles taux d’intérêts, la reprise du marché du travail et l’immigration.

Marché commercial

Le secteur de l’immobilier commercial pur est probablement le plus affecté par la crise présentement. En effet, leurs locataires, soient les petites et moyennes entreprises (PME), sont durement atteints par le Covid-19. Les secteurs les plus touchés sont la restauration, l’hébergement, les arts, les loisirs ainsi que la vente et les services personnels. C’est également ce que nos experts constatent. Au moment d'écrire ces lignes, plusieurs locataires ont déjà demandé de reporter le paiement du loyer du mois d’avril.

Marché multilocatif

Bien que des effets collatéraux risquent de donner des maux de tête aux propriétaires d’immeubles multirésidentiels, notamment par rapport au récent moratoire décrété par la Régie du logement et des retards dans les paiements de loyer, ce secteur sera le moins touché par la crise selon nos analyses et les commentaires perçus chez nos clients. En effet, avec un faible taux d’inoccupation depuis des années et des taux d’intérêts au niveau plancher, les investisseurs de ce secteur devraient être en mesure de tirer leur épingle du jeu, voire même, de rebondir plus vite que les autres secteurs. Également, les récentes mesures de confinement ont eu l’effet de réduire le taux de roulement des locataires ce qui devrait se traduire par une baisse de cet indicateur dans les publications futures de la Société canadienne d’hypothèque et de logements (SCHL). Pour toutes ces raisons, les propriétaires d’immeubles locatifs traditionnels devraient être les grands gagnants, si on peut le dire ainsi, de la crise actuelle. Petit bémol, les propriétaires qui possèdent des logements de location court terme (Airbnb ou autres) seront toutefois durement touchés par rapport au long terme traditionnel avec les récentes mesures gouvernementales mises en place.

 

Profitez de ce ralentissement pour faire évaluer vos biens immobiliers

Après de nombreuses discussions avec des propriétaires au cours des dernières semaines, une question revient souvent : Est-ce un bon moment pour vendre, oui ou non? Selon les directives de notre ordre professionnel et pour le bien-être de la population, les courtiers immobiliers et hypothécaires ne peuvent plus être en contact physique avec leurs clients, collègues ou collaborateurs.  Cependant, la reprise dans le secteur multilocatif sera plus rapide que pour les autres pour les raisons énumérées ci-haut. De plus, les taux d’intérêts étant déjà bas avant la crise, plusieurs investisseurs ont refinancé leur parc immobilier et sont présentement liquides pour procéder à des acquisitions. C’est donc un moment propice pour préparer la mise en marché de votre immeuble à revenus. Mentionnons qu’avant la crise, il y avait environ cinq acheteurs pour un vendeur dans la région de Québec, ce qui a souvent mené à de la surenchère dans les ventes d’immeubles de cinq logements et plus transigés par RAY HARVEY & ASSOCIÉS dans les derniers mois.

 

C’est pourquoi toute notre firme-conseil est à votre disposition pour procéder à l’évaluation de vos biens immobiliers durant cette période de « repos » forcé. Profitez de notre expertise pour établir la meilleure stratégie dans le but d’optimiser l’exploitation ou la vente de vos immeubles à revenus en cliquant sur le lien suivant : https://rayharvey.ca/evaluation


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Simon Ladouceur, B.A.
Analyste en investissement immobilier